|
|
|
 
Faire sa généalogie . Actes : termes et expressions Archives État civil & famille Géographie Régions/Traduction Étranger Religion Divers Contact
Voir nos autres sites d'entraide
 ( Environ 1 million de visiteurs par an consultent nos sites - Merci à eux ! )  ©2003 France APPRILL & Serge BUSIAU B Fichet depuis le 4 avril 2014 Déclaration CNIL no 1004871 Hébergement PhpNet 
|
Recherches en Egypte Les archives musulmanes : Il n'y a plus d'archives par gouvernorat (équivalent de nos provinces, pas de département en Égypte), elles furent toutes regroupées à la Citadelle du Caire. La consultation des documents récents est relativement facile mais demande de disposer de temps; seuls les employés des archives sont autorisés à rechercher les documents, et il convient d'être patient, par ex. la demande d'un acte de naissance d'un père ou d'une mère peut nécessiter une journée. Celle des documents anciens est illusoire, le regroupement ne fut pas suivi d'un classement ordonné. Les archives juives : Ces archives existent mais dans la conjoncture actuelle et en raison des sensibilités liés aux évènements, il semble nécessaire d'attendre qu'un apaisement se produise dans cette région. Les archives chrétiennes : Il existe en Egypte plusieurs communautés chrétiennes dont les archives sont tenues séparément par église. Il faut différencier l’église copte autochtone, et les églises d’origines étrangères (Syro-libanais, Arméniens, Grecs) : . Églises coptes - Coptes orthodoxes (90% des chrétiens) - Coptes catholiques . Églises syro-libanaises - Grecs-melkites catholiques - Grecs-orthodoxes - Maronites . Églises arméniennes - Arméniens catholiques - Arméniens orthodoxes . Église grecque La communauté grecque-melkite catholique : L’exemple de la communauté grecque-melkite catholique est intéressant car outre l’arabe, les melkites utilisaient et utilisent toujours le français pour la tenue de leurs registres. Il s’agissait en outre de la communauté levantine la plus importante en Egypte. Ce sont des chrétiens syro-libanais de rite grec-byzantin reconnaissant Rome depuis 1724 mais disposant de leur propre patriarche (aujourd’hui SB Grégorios III Laham) dont le siège est à Damas en Syrie. Les Melkites d’Egypte sont donc descendants de familles originaires pour la plupart de Damas, Alep (Syrie) ou Saïda, Zahlé (Liban) qui se sont installées à Alexandrie ou au Caire à partir du 18e siècle avec une vague importante à la fin du 19e siècle (suite aux massacres de chrétiens en 1860 à Damas et dans la montagne libanaise). Certains membres de grandes familles bourgeoises de Damas ou d’Alep sont même venus avec des ouvriers et des capitaux en Egypte qu’ils ont investis dans l’industrie du coton : on peut citer l’exemple des Boulad, grande famille de soyeux damascènes, dont plusieurs membres se sont lancés dans l’égrenage du coton en Egypte. Les Melkites ont formé au Caire et à Alexandrie une communauté prospère, francophone et cultivée qui a grandement participé à la construction de l’Egypte moderne. Ils étaient très présents dans la presse, le cinéma, l’industrie textile, les professions libérales (médecins, avocats). On peut citer l’exemple des frères Takla fondateurs du Journal Al Ahram, quotidien égyptien renommé, ou encore de la famille Sednaoui, propriétaire des Grands Magasins du Caire, jusqu’à leur nationalisation sous Nasser. La communauté grecque-melkite catholique comptait environ 100.000 membres dans les années 40, ils sont aujourd’hui quelques 6.500 (au Caire et à Alexandrie). En effet la plus grande partie de la communauté a quitté l’Egypte après la guerre de 1956 et les vagues de nationalisations nassériennes. Beaucoup se sont installés en Amérique (Canada), au Liban ou en Europe (France, Suisse). La plupart des patronymes melkites sont typiquement syro-libanais et reconnaissables en tant que tels. Ce sont des noms de famille transmis de génération en génération depuis des siècles. Les archives des patriarcats melkites au Caire et à Alexandrie peuvent être consultées sur place à la demande. Adresses du patriarcat en Egypte : Il peut être aussi intéressant pour des recherches de visiter le très beau cimetière melkite du Caire qui se situe dans le quartier chrétien du Vieux Caire (masr el qadima). Ce cimetière connu sous le nom de madafen el shawam (cimetière des Syriens) regroupe un grand nombre de tombes bien entretenues avec les noms écrits très souvent en caractères latins ce qui peut faciliter les recherches. En outre, toutes les grandes familles melkites y comptent un caveau familial où sont regroupées plusieurs générations. Quelques exemples de familles melkites connues du Caire ou d’Alexandrie : On pourra aussi consulter le très riche livre d'Abdallah Naaman, "Histoire des Orientaux de France", chez Ellipses, qui raconte de manière très complète les relations avec la France des familles du Levant et d'Egypte de différentes confessions (majoritairement grecques-catholiques, maronites ou grecques-orthodoxes) avec en fin d'ouvrage une liste de 101 célèbres familles levantines avec leur histoire respective et celle de leurs membres les plus remarquables. Guide élaboré grâce à Dominique Domayeux (archives musulmanes et juives) |
|
|
|
